INFO LE CRES

En 1743, Le Cres est partie «prenante» de la communauté : Castelnau, Le Cres et Salèzon. Entre Lez et Salèzon  (Salaison)  une vaste et célèbre étendue  « La  Garrigue ».

Incontestablement, l’eau a marqué la destinée du Cres alimenté à l’origine par des puits.  

La nature même du sol, de part ses nombreuses failles souterraines, ses couches d’argile bien localisées, fait, que l’eau est à la fois partout et nulle part. Subitement elle disparaît là où on la voit, pour réapparaître là où on ne l’attend pas. On la trouve aussi bien dans les  « zones basses » que dans les « zones hautes » du village.

Sa présence et son volume sont consécutifs aux précipitations pluviales plus qu’à la présence d’une réserve permanente, sauf en des lieux bien précis.

Ce liquide nécessaire à la vie fut à l’origine d’un des chapitres les plus rocambolesques de l’histoire du village. Les archives qui traitent de ce sujet remontent, pour les plus anciennes, à 1714. Elles témoignent d’une situation parfois délicate mais souvent «pagnolesque».

De 1714 à 1863 s’échelonnent : projets d’entretien des puits, courriers officiels vers la préfecture, commissions d’études, décisions de  Conseil ... et  débats de toutes sortes.

En 1872 Le Cres devient commune autonome.

De 1880 – 1894- 1897- le projet fontinal voit le jour petit à petit. On parle, cette fois très sérieusement, de citernes, fontaines, prises d’eau, puits et d’une éolienne qui alimentera le château d’eau.

Et ... le 18 mars 1900, une course de taureaux  sur la Place de l’Eglise inaugure le réseau de fontaines  au Cres !

Extraits de : « LE CRES- Histoire d’un village en garrigue » de P. Reboulin