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23 novembre 2013

La Nappe Phréatique au Crès gravement polluée : La mairie s'en tamponne le coquillard !

Capture d’écran 2013-10-05 à 23.19.07.jpgAu cours du Conseil Municipal du 31 Juillet dernier, une information de première importance a failli passer sous silence sans l'intervention de M. Combalbert, conseiller de l'opposition :

Le forage du Parc Robert est pollué au Tétrachloroéthylène et l'eau extraite ne serait plus potable !

Lors de ce CM, Mme PAU a présenté a essayé de présenter le rapport du syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable. Ce rapport fait état de la pollution du forage d'eau potable du Parc Robert alimentant, entre autres, le Crès. Mme PAU qui n’avait pas lu le rapport entièrement ou qui ne l’avait pas compris n’a pas pu s’expliquer sur ce point ... navrant !

Cette pollution au Tétrachloroéthyléne (PCE) est pourtant extrêmement grave car ce produit est cancérogéne. Le PCE est utilisé comme nettoyant à sec dans les pressings, mais aussi pour le nettoyage et le dégraissage des métaux. Comme il est plus fluide que l'eau, sa migration est plus rapide que l'eau dans le sous sol. Ce solvant, lorsque il est ingéré, se fixe d'abord dans les tissus graisseux et le lait maternel. On le retrouve aussi dans le sang comme le souligne la fiche des données toxicologiques et environnementales des substances chimiques de l’INERIS dans sa dernière mise à jour du 25 septembre 2008 (Source Europe-Ecologie-Les Verts).

C'est un nouveau scandale tant la réaction de l'équipe municipale a été apathique. A croire que la principale intéressée, Mme Pau, découvrait l'information !. Les autres conseillers, M. le Maire Pierre Bonnal en tête n'étaient visiblement pas plus au courant (ni émus par la chose ...).

Scandale aussi car pour une municipalité qui met en avant son AGENDA 21, ne pas s'intéresser à une ressource locale aussi importante que l'eau, dépasse l'entendement ! Comment peut on dire que l'on s'intéresse au développement durable lorsque l'on n'est même pas capable de préserver la plus vitale de nos ressources ??

Quel est l'étendue et la gravité de la pollution ? Le rapport de 2012/2013 ne donne malheureusement que peu d'informations :

P22 : Captage du Stade Robert : L’exploitation de la nappe superficielle a été arrêtée en 2005 en raison d’une pollution au tétrachloroéthylène. La nappe profonde est aujourd’hui (2013, n.d.l.r.) atteinte par la même pollution. De par l’implantation de ce captage en milieu urbanisé, il est impossible de définir un périmètre de protection de la ressource.

Moyennant quelques recherches, on peut heureusement trouver sur internet les données techniques et bio-chimiques des forages d'eau potable. Voici un résumé des infos que nous avons pu recueillir :

Généralités : Lʼunité de distribution du Syndicat Intercommunal dʼadduction dʼeau du Salaison est alimentée par trois points de production dʼeau qui fournissent l'eau potable aux communes de Vendargues, Jacou, Le Crès et Saint-Aunès, soit un total de 20668 habitants desservis (estimation 2010) :
1- Le forage du stade Robert, situé sur la commune de Crès.
2- Lʼeau en provenance de lʼunité de distribution de Montpellier et qui a deux origines : la source du Lez et le réseau dʼeau du Bas Rhône Languedoc.
3- Lʼeau produite par lʼusine de potabilisation du Crès à partir de lʼeau du Bas Rhône Languedoc.
Ces trois ressources alimentent le réservoir du Crès, composé de deux cuves dʼune capacité totale de 5000 m3.

Données qualitatives du forage du Parc Robert Stade F3:

Source Base de donnée ADES

Altitude +35m, profondeur 130m, eau rencontrée à 12 m par rapport au sol (côte eau à +23m). Prélèvement de l'eau au-delà de 60m de profondeur (puits cimenté de 0 à 59m).

FORAGES_LE_CRES.jpg

Paramètre : Somme du Tetrachloroéthylène et du Trichloroéthylène

Nb Mesures     Minimum     Maximum        Moyenne

       5            4,9 µg/L     21,93 µg/L      10,322 µg/L  (2005-2011)

(A noter, les concentrations en Trichloroéthylène sont < à 0.5 µg/L)

Les données de 2012 et 2013 (Somme du Tetrachloroéthylène et du Trichloroéthylène) ne sont pas encore en ligne mais déjà, on constate que la pollution est présente (la limite de potabilité pour le Tetrachloroéthylène est de 10 µg/L).

Il est donc urgent de réagir car ne rien faire serait au mieux de l'incompétence, au pire de la non assistance à personnes en danger ! Quelle est la source de cette pollution ?? La Z.I. de Vendargues ? Une entreprise locale ? Des infiltrations en amont hydraulique ?

Bon, et à part critiquer, vous avez quelque chose à proposer ? diront certains grincheux. Et bien oui ! et en plus là, c'est pas dur, ça nous a pris 5 mn chrono de recherche avec google. Il suffit de s'inspirer largement des actions menées par la ville d'Avignon, confrontée récemment au même problème. Prenez le temps de lire le texte ci-dessous (et aussi ce lien pour avoir d'autres détails utiles) et exigez avec nous que la Mairie sorte au plus vite la tête du sable et qu'elle passe rapidement à l'action avant qu'il ne soit trop tard ! C'est urgentissime Mr le Maire !

En attendant, nous allons faire nos propres recherches et voir si d'autres forages sont touchés sur notre communes et sur les communes limitrophes ...

NEWS :

- Forages de Castelnau-le-Lez et de Saint-Aunés : Rien à signaler à priori, pas de pollution.

- A noter l'absence totale de forage d'eau potable à Vendargues ... à cause de la Zone Industrielle bien sur !

- Le second forage du Parc Robert (Stade F1) arrêté dès 2005 pour cause de concentration en polluant supérieure à 65 µg/L !! La mairie était donc surement au courant du problème (mais pas un mot dans l'Agenda 21 bien sur !).

- Forage principal eau potable Parc Robert Stade F3 : Pollution au Tétrachloréthène (synonyme de Tétrachloroéthylène, source INRS) identifiée dès 2007. Pics en 2009, jusqu'à 37 µg/L. La Préfecture a dû être prévenue. Une enquête officielle a t'elle été menée ? Probablement pas ...

Parc_Robert_tetrachlorètane.jpg

C'est ce graphique (25 mesures) qu'il faut retenir car les données moyennées (somme du tetrachloroéthylène et du trichloroéthylène, 5 mesures uniquement) minimisent l'ampleur de la pollution.

Dernière précision (source INERIS): Normes de qualité (concentration totale dans les eaux μg.L-1), d’après l’Arrêté du 20 Avril 2005 : 10 µg/L

Qualité des eaux de consommation (valeurs limites) en France et U.E. : Somme de la concentration en Trichloroéthylène et en Tétrachloroéthylène = 10 µg/L

Heu ... du coup, nous espérons que personnes n'a bu d'eau du forage du Parc Robert depuis 2007 ...

Voilà pour notre enquête réalisée en quelques heures sur Internet, à présent, pour avoir plus d'informations, il faudra attendre une réaction de la Mairie ou de la Préfecture ... S'il y en a une un jour ... A moins que les citoyens se mobilisent pour demander des explications ...

InfoLecres

Les derniers articles d'ILC sont ICI

Les articles d'INFOLECRES de 2012 sont ICI



Pollution des Eaux de Nappe par le PCE : Les Actions Menées par la Ville d'Avignon

M. Redondo, Adjoint délégué à l’Environnement, Service Environnement (0490279440).

www.avignon.fr/medias/news_1269357297_1.doc

www.avignon.fr/medias/news_1269274706_1.doc

Dans le cadre de la surveillance analytique des adductions d’eau privées effectuée par les services municipaux, la présence de Tétrachloroéthylène (PCE) a été mise en évidence en 2007 dans les eaux de nappe au droit de la zone industrielle de Fontcouverte à Avignon, à des teneurs supérieures à la limite réglementaire de 10 µg/l.

- La ville d’Avignon a donc décidé en 2008 de prendre un arrêté réglementant les usages de l’eau prélevée dans la nappe sur cette zone et d’engager une étude diagnostic hydrogéologique, par un cabinet spécialisé, afin de caractériser le panache de pollution, identifier sa source et examiner les possibilités de dépollution.

- En février 2010, la Ville d’Avignon a alerté le Préfet pour qu’il diligente des actions de police de l’eau.

Les Résultats de l'Etude Hydrogéologique :

Les premières phases de cette étude, confiée au bureau d’études BURGEAP, ont permis de constater que la zone source n’était pas située au droit de la zone de Fontcouverte mais dans un secteur plus éloigné, situé à l’amont hydraulique de la zone industrielle.

Les enquêtes complémentaires menées à la suite de ce constat jusqu’à aujourd’hui, ont permis de remonter progressivement jusqu’à la zone source de pollution en PCE et de la localiser au droit de la zone commerciale Mistral 7. Les analyses réalisées dans ce cadre ont mis en évidence une pollution en PCE importante, d’une concentration supérieure à la norme de potabilité de 10 µg/l, s’étendant entre la zone commerciale Mistral 7 et les remparts.

Ces mesures laissent par ailleurs apparaître une zone plus fortement contaminée à l’ouest de la zone commerciale Mistral 7, avec des teneurs en PCE supérieures à 40 µg/l (valeur guide OMS), sur un secteur où une trentaine d’habitations ne sont pas raccordées au réseau d’eau potable.

Face à cette situation, la Ville d’Avignon a pris rapidement un nouvel arrêté municipal pour réglementer les usages des eaux de nappe sur la zone impactée, en interdisant la consommation de l’eau sur la zone en PCE supérieure à 10 µg/l.

Dans le même sens la Ville a demandé au Préfet la rédaction d’un arrêté, préconisant aux propriétaires des terrains de la zone commerciale Mistral 7 la mise en œuvre des moyens nécessaires pour résorber la pollution des eaux de la nappe par le PCE.

Coordination des actions avec la Préfecture :

Une réunion organisée en Préfecture le mercredi 10 mars, à la demande de la Ville, a permis de définir plus précisément les modalités de mise en œuvre des actions communes entre les services municipaux et préfectoraux.

Délimitation de la zone d’interdiction :

La zone polluée touche une partie des quartiers Est, Nord, St Chamand et Montfavet. De fait la délimitation de la zone d’interdiction suit les limites des parcelles au plus près de la ligne d’isoconcentration 10 µg/l qui constitue la limite de potabilité des eaux.


Actions d’information et de soutien aux habitants :

On distingue 2 types de situations :

A – les habitations reliées au réseau d’eau courante :

Celles ne disposant pas de forage : Dans ce cas il n’y a pas de conséquences pour les Avignonnais concernés.
Celles disposant d’un forage pour un usage « de loisirs » : arrosage de potager, piscine, etc. Action de la Ville : Recommandation de ne pas utiliser cette eau tant que la pollution n’est pas circonscrite

B – les habitations non reliées au réseau d’eau courante mais disposant d’un forage pour un usage courant – une trentaine de propriétés.

Actions de la Ville :

- Financement d’un traitement individuel au charbon actif pour le forage permettant la consommation de l’eau.
- Financement d’une analyse de l’eau du forage pour les solvants chlorés
fourniture d’eau embouteillée pendant 1 mois (le temps d’équiper son installation de charbon actif (cf ci-dessus) ; à retirer au domaine municipal de la Souvine – route de Bel Air (04.90.87.36.18).
A charge pour les propriétaires d’effectuer sur leurs propriétés les travaux de raccordement au réseau. 

Pour les propriétés qui n’ont pas la possibilité de se raccorder au réseau public d’eau potable, (par manque d’existence du réseau), la Ville financera la maintenance de l’installation de traitement individuel au charbon actif pour le forage permettant la consommation de l’eau.

Information des habitants :

- Lettre à destination des habitants de la zone, distribuée en porte à porte et accompagnée de l’arrêté municipal d’interdiction de consommer l’eau ainsi qu’un plan général de la zone d’interdiction.

- Distribution en porte à porte mercredi 24 mars.

- Visite des habitants du secteur de Bel Air non raccordés, afin de présenter les actions mises en place par la Ville

- Réalisation de plans affichés au service environnement et dans les mairies annexes Est, Nord, St Chamand et Montfavet. Permanence téléphonique au service de l’environnement : 04.90.27.94.40

Prise en charge totale des dépenses par la Ville d’Avignon :

En l’absence d’un pollueur identifié, la Ville a décidé de prendre en charge les dépenses liées à la fourniture d’une eau potable aux administrés ne disposant pas du réseau d’eau public dans la zone polluée (cf ci-dessus) sur présentation des factures.
Estimation des dépenses pour la Ville : 100.000 €. Une délibération sera proposée au conseil municipal d’avril.

Travaux d’extension du réseau d'alimentation en eau potable :

Mme le Maire a demandé aux services du Grand Avignon d’engager prioritairement la réalisation de travaux d’extension du réseau d’eau potable vers les habitations non desservies du secteur de Bel Air.

Création d’une Commission de Suivi :

Elle sera composée des membres de la commission du développement durable élargie au Premier Adjoint, aux élus de quartiers concernés (voir ci-dessous) et au bureau d’étude retenu par la Ville (Cabinet BURGEAP). Cette commission sera convoquée dans la semaine.

Les 14 membres de la Commission de Suivi : 9 Elus de la majorité municipale, 2 élus par groupe politique (3 groupes soit 6 élus de l’opposition), 3 Techniciens, 1 représentant du cabinet BURGEAP, 1 représentant de l’Etat.

CERISE sur le gâteau pour les courageux qui ont lu l'article jusqu'au bout : Le dossier complet sur la pollution au PCE à Avignon et un article du Dauphiné. Une mine d'or pour agir efficacement et rapidement !

CPcommun_et_DP_22_mars_pollution_solvants_chlores.pdf...

POLLUTION DE LA NAPPE PHREATIQUE Avignon organise du porte-à-porte chez les habitants : "Qui est le pollueur et depuis quand ça dure ?"

20:54 | Commentaires (21) | |  Facebook | |

Commentaires

Pour compléter cette enquête :

http://www.sante.gouv.fr/questions-reponses-sur-le-perchlorethylene.html

(perchloréthylène = tétrachloroéthylène)


On peut y lire, entre autre :

Le perchloréthylène est-il utilisé dans tous les pays ?

Oui, à quelques rares exceptions près.

En Norvège, la vente de machines au perchloréthylène est interdite depuis 2005 ; et pour celles existantes, une taxe pour l’utilisation de ce produit a été mise en place.

Aux Etats-Unis, la Californie procède au retrait des machines au PCE. Depuis 2008, il est interdit d’implanter de nouvelles installations au PCE, depuis 2010 est engagée la suppression des machines existantes avec l’horizon 2023 pour une suppression totale.

Écrit par : stephane | 07 octobre 2013

Après la pollution de l'Air, la pollution du Lac et du Salaison, la pollution de la nappe phréatique ! Décidément, on nous prend pour des imbéciles. A écouter les discours officiels, tout va très bien Madame la Marquise mais dès qu'on y regarde de plus prés Paf ! la réalité est tout autre. Alors quoi, on est dirigé par des incompétents ou bien on nous cache sciemment la vérité pour éviter les scandales. Dormez en paix braves gens, on s'occupe de tout pour votre plus grand bien ... Mais oui, c'est ça, cause toujours !

Écrit par : Laurence | 07 octobre 2013

Il y a de quoi s'étrangler de colère. Comment peut-on réunir en une seule personne autant d'incompétence. L'affaire ASTEN/SPAPA n'a rien apporté aux responsables municipaux. La suffisance méprisante qui gère la majorité municipale ne peut que confirmer une complicité muette, sans ambition, sans projets.
Quels résultats d'actions concrètes au bout de ce deuxième mandat?
Des noms de rues? des ronds points inadaptés? un rapport d'activités 2012 qui relate un fois de plus les mêmes indications connues depuis 2001. On ne peut pas être au four et au moulin en même temps.Le cumul des fonctions et des activités extra municipales retiennent nos élus trop longtemps, éloignés de notre commune. Nous méritons davantage de présence, d'efficacité et de respect.

Écrit par : Cressiotte | 08 octobre 2013

Très inquiétant tout ça, surtout que les habitants n'ont pas été prévenus. Qu'en est 'il des forages privés dont l'eau est utilisée pour arroser les potagers ? Je vois qu'à Avignon la Mairie et la Préfecture ont largement communiqué et fait interdire tous prélèvement et consommation d'eau dans la zone à risque. Pourquoi cela n'a pas été le cas chez nous ??? Franchement, je n'ai plus du tout confiance dans les services publics. Que fait L'ARS (ex DASS) ?? et pourquoi notre Maire ne s'est pas saisi de ce problème ?? Il était trop occupé à s'occuper de la féria des vendanges ?

Écrit par : Jean | 07 octobre 2013

Ben, non, il est surtout occupé à négocier des remises de peines en ce moment ...

Écrit par : unpticou | 08 octobre 2013

Est ce que je me trompe en disant que le Lac du Crès est alimenté par la nappe phréatique ? Si c'est bien le cas (et j'en suis presque sur), il est fort possible que son eau soit aussi contaminée. Comme les mesures de qualité de l'eau de baignade ne recherchent pas ce type de polluant (ni beaucoup d'autres d'ailleurs), on risque pas de s'en apercevoir ... Il y aurait de l'arsenic dans l'eau que ça serait pareil, les eaux du Lac obtiendraient le fanion bleu. Ne pas chercher et le meilleur moyen de ne rien trouver.

Écrit par : carabistouille | 08 octobre 2013

Devinette : Savez vous comment transformer facilement de l'eau polluée du Parc Robert en eau potable destinée à la population ?
Il suffit de la mélanger avec de l'eau (un peu moins polluée) du bas-Rhône et hop, le tour est joué ! C'est probablement pour cela que le forage n'a pas été fermé plus tôt.
Heureusement que nos élus veillent sur notre santé, Merci à eux ! Autant de dévouement, de prévoyance, de compassion me donne la larme à l'oeil.

Écrit par : Veritas | 08 octobre 2013

Je pense que par honnêteté intellectuelle il faut préciser que les eaux destinées à la consommation humaine passent par des stations de traitement ou les solvants en question sont très facilement éliminés !
Il semble que certains pensent que les eaux sont rendues potables par l'opération du saint Esprit!
Il ne faut pas tout mélanger...
Le problème d'Avignon concerne les personnes non reliées au réseau d'eau potable.
Je doute fort qu'au Crès beaucoup de personnes boivent l'eau de leur forage qui n'est certainement pas potable pour d'autres raison !

Je trouve cet article plutôt contre productif.

Écrit par : Pedro | 11 novembre 2013

Vous trouvez cet article contre-productif PEDRO ? Peut être auriez vous préféré que cette information ne soit pas divulguée à la population ?

Pour votre information, l'eau du forage du Parc Robert n'est pas traitée à la station de potabilisation. Elle est directement mélangée aux autres sources d'alimentation en eau potable du Crès. Ce qui permet d'ailleurs de diluer la pollution en tétratchloroethylène (entre autre) et de descendre ainsi en dessous du taux limite de potabilité ...

Si vous habitez au Crès et que vous buvez l'eau du robinet alors vous avez bu du Tétrachloroethylène.

En tout cas merci d'avoir relancé le débat sur ce sujet, nous rééditons l'article sur le Blog en attendant un deuxième article (imminent) suite aux déclarations hallucinantes de Mme Pau lors du dernier conseil municipal ...

Écrit par : InfoLeCres | 11 novembre 2013

Cher ILC, je n'ai jamais dit que cette info ne devait pas être divulguée. Votre interprétation des choses est surprenante.
Mais quand on veut défendre la clarté, il faut l'être soit même.
Il est évident que les eaux de provenance multiples sont mélangées avant traitement.
dire "l'eau du forage du Parc Robert n'est pas traitée à la station de potabilisation." est de ce fait abusif.
Quant au "vous avez bu du Tétrachloroethylène." je ne commente pas.

Écrit par : Pedro | 25 novembre 2013

Cher Pedro,

Si nous avons bien compris vos propos, vous nous expliquez que l'eau potable est traitée (par qui ?) et qu'il est très facile d'éliminer les solvants incriminés (par quelles méthodes ? sont elles utilisée dans le cas présent ?). De là vous estimez que notre article est trop partisan.

Expliquez nous alors pourquoi l'eau potable du Crès, de Jacou, de Vendargues et de St Aunès contient encore presque 3 microgrammes de Trétrachloroéthylène par litre ??? (voir rapport Véolia). Concentration qui se trouve justement correspondre à la concentration attendue si on dilue à 19% l'eau polluée du Parc Robert. Pourcentage qui correspond à la part d'eau du Parc Robert dans l'eau potable de ces 4 communes. CQFD

Remarquons au passage que l'espacement des contrôles de qualité font que ce taux représente un minimum puisqu'il y a quasiment zéro chance qu'un prélèvement ait lieu au moment même d'un pic de pollution ...

Nous maintenons donc notre affirmation en l'élargissant même. Si vous habitez au Crès, à Jacou, à Vendargues ou à St Aunès, vous avez bu pendant plusieurs années de l'eau contenant des concentrations non négligeables en Tétrachloroéthylène. Et ça continu encore aujourd'hui ....

Voilà la triste vérité ... argumentée.

Écrit par : ILC | 25 novembre 2013

Merci ! Merci ! Infolecres de faire le travail pour lequel je suis généreusement payé ! Merci d'avoir réglé le problème de la pollution de l'air de l'usine ASTEN, Merci de faire avancer le dossier de l'Internet, Merci de protéger les canards et les ragondins du Lac, Merci de m'avertir que les impôts locaux sont trop élevés, Merci de participer aussi activement à mon Agenda 21, Merci de lutter pour sauver notre nappe phréatique !
Par contre, il faudrait vous bouger un peu plus le popotin pour enfin élucider le mystère de la pluie marron qui touche le NE de notre commune depuis des années ! Depuis que vous avez publié vos premiers résultats, on attend, j’attends !
Faites vite ! les élections approchent et ça serait sympa d'en finir avec les points noirs qui gâchent notre si convivial cadre de vie pour que puisse être reélu !

Écrit par : P.B. | 08 octobre 2013

Vous ne croyez pas si bien dire Pierre. Nous venons très probablement de trouver l'explication à ce mystère (a lire très bientôt). Et oui, contrairement à vous, on travaille dur pour trouver des solutions et vous savez quoi ? et bien, quand on cherche vraiment, on fini par trouver !

Écrit par : InfoLeCres | 08 octobre 2013

Cher P.B.,
Le mystère de la pluie marron est résolu. Une mission accomplie de plus.
Par contre pour votre campagne électorale, ne comptez pas trop sur nous, on en a marre de faire le boulot à votre place et de réparer vos boulettes.

Écrit par : InfoLeCres | 11 novembre 2013

C'est malheureux à dire mais notre commune va encore passer pour un territoire maudit avec ce nouveau scandale. Politiquement parlant, je ne comprend pas pourquoi on entend jamais les écologistes sur ces dossiers ? A croire qu'eux aussi s'en tamponnent le coquillard .... (avec une plume de Paon).
Quand aux autres, droite/gauche, là n'est pas le problème. A l'échelon d'un municipalité, c'est plutôt une affaire de personne.
Le changement, c'est bientôt mais la vraie question c'est le changement pour qui ? pour quoi ? Pour l'instant, c'est le désert.

Écrit par : Hector | 08 octobre 2013

Monsieur en Français abrégé s'écrit avec un M majuscule et un point !!! Mr c'est en Anglais et en Allemand !!!!

Écrit par : Fusone | 09 octobre 2013

Déformation professionnelle, pas de quoi s'exciter cher Fusone ;->!.
C'est corrigé !!!!!!! !!!! !!!!
Bon courage pour votre croisade (y a du boulot sur le net) ;-> !

Écrit par : InfoLeCres | 09 octobre 2013

Il y a longtemps que je ne bois plus l'eau du robinet... elle pue tellement que cette odeur ressort de celle du café, c'est peu dire. Donc, même le café, je le fais à l'eau minérale.
Encore quelques mois et je vais fêter mon deuxième anniversaire sans fournisseur internet. Magique et même si une société a installé un semblant d'internet, le haut débit n'est toujours pas là.
Elus locaux, allez aussi demander au habitants des nouvelles résidences ce qu'ils pensent de leurs constructions... pas des abords magnifiques, mais de la construction en elle-même. vous verrez les louanges faites au constructeur. Un contrôle de l'Etat devait avoir lieu en septembre, il a été reporté sans qu'aucune autre date ne soit confirmée. Y aurait-il anguille sous roche ?

Écrit par : Herca | 09 octobre 2013

Aujourd'hui l'eau est le 3em secteur le plus corrompu après l'armement et le BTP ! Alors que c'est une ressource vitale pour l'humanité. Que font nos gouvernants pour moraliser tout cela, où trempent-ils aussi dans cette corruption, ceci expliquerai cela ?
Alors que l'on voit bien que la ressource eau va finir par se raréfier. Ce qui montre bien que les économies d'eau doivent se faire au quotidien par chacun d'entre nous !
pour info 60 millions de consommateurs teste des douchettes à économie d'eau et préconise la pose de matériel d'économie d'eau sur les robinets et WC.
L'étude montre qu'une famille de 4 personnes peut réduire de 30% sa facture d'eau (de 150 m3 /an à 100 m3) soit 50 m3 d'économie d'eau par an, tout en gardant le même confort.
Il est indiqué que ces matériels d'économie d'eau permettent au final une économie entre 217 et 267 € /an ce qui représente 45% de la facture d'eau (30% d'économie pour l'eau et 15% supplémentaire sur l'énergie).
plus d'infos sur http://www.activeau.fr/test_60_millions_de_consommateurs.htm

Écrit par : patric | 09 octobre 2013

Si je comprends bien:
* le S.I.A.E (Syndicat Intercommunal d'Adduction d'Eau) gère le ou les forages, l'entretien du ou des forages, l'acheminement vers les réseaux, la sécurité de l'ensemble
* Je paie mes factures à VEOLIA qui normalement me "facture" entre autre,l'eau qui devrait être potable et toutes sortes de taxes concernant les actions précitées du SIAE .
QUI TROMPE QUI ?
QUI EST RESPONSABLE DE QUOI ?
QUELLE EST LA FONCTION RÉELLE DU MAIRE AU SEIN DU SIAE? SA RESPONSABILITÉ?
QUAND EST-IL TENU D'INSTALLER UN CORDON SANITAIRE?
COMMENT EST PRÉVENUE LA PRÉFECTURE?
COMMENT INTERVIENT LA DRASS?
QUI PEUT REPONDRE?
Merci




.

Écrit par : CANDIDE | 09 octobre 2013

Bonsoir Candide,

Voici quelques éléments de réponse (pour les autres, on cherche encore) :

Le maire est responsable de la distribution de l’eau potable et de l’assainissement des eaux usées. Cette responsabilité peut s’exercer dans le cadre de l’intercommunalité ... Il est responsable des décisions d’investissements pour lesquels il peut bénéficier de l’appui technique et financier de l’Agence de l’eau, et/ou de la Région et/ou du Département. Le maire doit informer les usagers de la qualité de l’eau distribuée par un affichage en mairie des résultats du contrôle sanitaire. Il présente un rapport annuel sur le prix et la qualité des services d’eau et d’assainissement. Les modifications du prix de l’eau sont soumises à son approbation. Au travers de l’élaboration du zonage des plans locaux d’urbanisme et de la délivrance de permis de construire, le maire dispose de moyens juridiques pour prévenir les risques naturels et technologiques. Au titre de ses pouvoirs de police judiciaire, le maire peut intervenir auprès d’un propriétaire pour lui demander d’exécuter des travaux ou saisir les services de l’État pour faire respecter la réglementation.

Source : http://www.eaufrance.fr/comprendre/les-acteurs/les-acteurs-publics/?id_article=24

Écrit par : InfoLeCres | 23 novembre 2013

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