01 juin 2017
LES MOUSTIQUES TIGRES ARRIVENT : les 1ères mesures à prendre au Crès
Comme ces moustiques peuvent transmettre des maladies virales (chikungunya, dengue, zika…) très préoccupantes certaines touchant le cerveau, et avant de trouver des solutions plus radicales aux niveaux national et international, on peut, et il faut, agir localement dans notre environnement immédiat.
Ces moustiques n’aiment pas voyager (50 à 100 mètres maximum), ils sont silencieux et piquent surtout au niveau des jambes.
- Afin de réduire au maximum leur reproduction, il faut supprimer toute eau stagnante chez soi et dans le voisinage proche. Par ex tout récipient extérieur, y compris soucoupes, doit être vidé et retourné. Surveiller les piscines non entretenues et les réservoirs de récupération d’eau (moustiquaires) les pneus etc…Une visite commentée des jardins est recommandée.
- On peut également utiliser d’autres moyens pour se protéger surtout des répulsifs appliqués sur les jambes ils ne sont pas tous efficaces ou inoffensifs pour les enfants. (cf Que Choisir et internet)
- L’utilisation massive d’insecticides est réservée aux autorités locales et seulement en cas de déclaration par les instances sanitaires d’un foyer avéré de maladies virales dans une localité précise.
Les insecticides ne doivent pas être appliqués par les particuliers car ils diminuent la reproduction des prédateurs naturels des moustiques (oiseaux, poissons, batraciens) ainsi que les « bons » insectes, ils peuvent favoriser des résistances et ne sont pas inoffensifs pour les hommes.
- La suppression d’eau stagnante est l’intérêt et la responsabilité de chacun et peut de plus faciliter les relations de bon voisinage. Evidemment la municipalité est également responsable pour vérifier l’absence d’eau stagnante dans les espaces collectifs, les mares et les fossés localisés au Crès.
- Les risques sanitaires potentiels apportés par l’environnement et l’alimentation sont très nombreux et pas toujours démontrés .Les piqures de moustique vont devenir dès maintenant une réalité ainsi que l’émergence croissante de maladies virales à tropisme neurologique que les moustiques infectés par l’homme de retour d’un pays tropical peuvent nous transmettre, à nous d’agir.
Henri Rochefort (Cressois, Professeur émérite de l'Université de Montpellier et membre de l'Académie des Sciences)
A lire aussi :
http://www.lci.fr/sante/zika-dengue-chikungunya-le-mousti...
http://www.signalement-moustique.fr/sinformer
InfoLeCres
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23:09 | Commentaires (1) | | Facebook | |
Commentaires
A ce propos, le dernier livre d'Erik Orsenna sur le sujet des moustiques est fort intéressant, publié cette année. Dans les bonnes librairies...
Écrit par : Philippe | 03 juin 2017
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