02 mars 2013
ATTENTION, Arnaque à LA FAUSSE PETITION au CRES
L'article ci-dessous rappellera des choses aux créssois qui, hier mercredi 27 Février, se sont fait arnaqués sur le parking du Carrefour Market. La gendarmerie de Castelnau est prévenue et demande à toute personne pouvant fournir des informations, permettant d'interpeller les fautifs, de les contacter rapidement.
Un créssois averti en vaut trois.
InfoLeCres
Source La Tribune Républicaine du 15/03/2012
(http://www.latribunerepublicaine.fr/Actualite/Faits_Diver...).
Une arnaque rondement menée sur les parkings de supermarchés
La semaine dernière, le lundi 5 mars, sur le parking de Val Thoiry, une dame a été victime d'une arnaque. Elle a donné de l'argent à une soi-disant association luttant contre l'excision des petites filles en Afrique avant de se rendre compte que c'était une arnaque.
Mais c'était déjà trop tard.
La prudence est désormais de mise en sortant du supermarché où vous venez de faire vos courses, non pas pour surveiller vos achats mais pour éviter l'arnaque !
En effet, un groupe d'homme africain sévit sur les parkings de supermarchés. « L'un d'entre eux s'est approché de ma mère quand elle était sortie du magasin » explique une Gessienne qui a souhaité garder l'anonymat. « Il se fait passer pour un membre d'une association, ici c'était pour lutter contre les excisions de petites filles en Afrique. Il présente une feuille qui ressemble à une pétition avec une adresse sur Paris, vous êtes pressé, vous avez vos courses mais vous l'écoutez » explique la fille qui était présente ce jour-là avec sa mère. Qui ne signerait pas pour ce genre de pétition ? La mère signe et c'est ensuite que l'arnaque commence.
« Sur cette feuille, il y a déjà des noms de personnes avec des sommes inscrites à côté, des sommes importantes, de 40 à 60 euros. Une fois que vous avez signé, la personne vous dit, "maintenant, il faut donner de l'argent, vous avez signé". Elle joue sur la faiblesse des gens et vous fait culpabiliser. Moi-même, je suis mère de famille et je suis touchée par le sujet de l'excision ». La mère donnera 20 euros, « elle avait aussi un billet de cinq euros que l'homme lui a également demandé ! Elle lui a répondu qu'elle en avait besoin ».
Une fois le billet donné, la fille s'interroge et demande à sa maman si elle a eu un bon, une facture pour ce don, si elle a bien une preuve que c'est une association, la réponse sera "non". Se rendant compte que quelque chose n'est pas normal, la mère demande à l'homme de lui rendre son argent. Il lui répondra que c'est trop tard, qu'il l'a déjà donné à son responsable... Les deux femmes se rendent alors à l'accueil du magasin où elles apprendront que ces personnes n'ont pas le droit d'être là et qu'elles ne font pas parties d'une association. Elles ressortent alors du magasin en compagnie des agents de la sécurité mais c'est trop tard, le groupe d'hommes a pris la fuite.
« J'en ai parlé autour de moi et plusieurs personnes m'ont dit que cela était déjà arrivé sur les parkings de Carrefour Market à Gex ou au Carrefour de Segny. Cette histoire m'a écoeurée. Maman a donné de l'argent car on l'a culpabilisée, elle s'est fait avoir bêtement. Ces personnes n'ont peur de rien et le pire c'est que ce genre d'arnaque fait mal aux associations en général. C'est immoral, ces gens se font du beurre en escroquant les gens. Ils doivent trouver leur compte car ils reviennent, mon conjoint a vécu la même chose l'année dernière ! ».
Des faits récurrents D'après le directeur de Val Thoiry, Christian Garcia, tous les supermarchés du Pays de Gex et même du bassin bellegardien, et sans doute ailleurs encore, sont touchés par ce fléau régulièrement et quand ce n'est pas une association luttant contre l'excision, c'est contre les mines antipersonnel ! « On n'a pas mal de caméra sur le site mais ce n'est pas facile pour les repérer » explique Christian Garcia. Souvent, ce sont les clients, les commerçants ou les agents de sécurité qui préviennent de la présence de ces personnes sur le parking.
La marche de manoeuvre des responsables de supermarchés est maigre. « On peut noter les plaques d'immatriculations mais ce sont des voitures de locations... On peut également mettre à disposition des gendarmes les enregistrements vidéo » détaille le directeur.
Et quand ce sont les agents de sécurité qui constatent en direct, là encore, difficile d'agir, « on n'a pas le pouvoir de police, on ne peut pas les stopper en attendant les gendarmes. Dès l'instant qu'il n'y a pas vol ou agression, les agents de sécurité ne peuvent rien faire » . Un réseau très organisé et difficile à arrêter. Seule la méfiance, au détriment peut-être de toutes les associations qui se respectent, peut vous éviter ce genre de mauvaise aventure.
STÉPHANIE HAMEAUX
Journal La Tribune Républicaine
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